Mes décisions relationnelles et financières, impactées par les mêmes biais
- coaching-rh
- 9 sept. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 nov. 2024
Nos prises de décisions, nos choix, qu'ils soient d'ordre d'affaires, affectifs ou financiers sont gouvernés par nos biais cognitifs et émotionnels. Et nous ne sommes pas tous égaux là dessus, nous n'avons pas tous la même histoire personnelle financière et relationnelle.
Tout va dépendre de notre développement en compétences financières (ici) de notre estime de nous-même (affirmation de soi, perception de soi et confiance en soi) et de notre développement en compétences relationnelles.
Pour commencer il va être intéressant de voir quels sont nos biais cognitifs et émotionnels qui nous gouvernent.
Une chose que j'ai pu observer depuis que je m'intéresse à la psychologie pour l'argent et son relationnel, c'est que notre façon d'aimer, d'interagir avec soi-même et les autres, va se refléter dans notre gestion financière et dans notre gestion relationnelle .
Pour commencer, il est essentiel de comprendre quels sont les biais cognitifs et émotionnels qui influencent nos décisions financières. Un biais cognitif est une erreur systématique de raisonnement qui nous amène à prendre des décisions irrationnelles, tandis qu’un biais émotionnel est une réaction émotionnelle excessive qui affecte notre jugement.
Voici quelques-uns des biais les plus courants en finance, je vais également faire le parallèle avec le relationnel :
L’excès de confiance :
Financier : Ce biais nous amène à surestimer nos compétences et connaissances, ce qui peut nous conduire à prendre des risques excessifs et à sous-estimer les dangers potentiels.
Relationnel : Nous allons faire abstraction des drapeaux rouges et nous lancer à corps perdu dans la relation qu'elle soit d'affaires ou affective, résultat, un grand risque de déception et de se retrouver dans des situations qui ne nous conviennent pas.
L’ancrage :
Financier : Nous avons tendance à nous fier à la première information que nous recevons, même si elle est erronée ou peu pertinente, et à ajuster nos décisions en fonction de cet ancrage.
Relationnel : Il s'agit ici d'avoir une vision relationnelle calée sur des croyances limitantes qui peuvent être pleines de préjugés inconscients ou de perceptions qui ne reflètent pas réellement la réalité. Notre positionnement relationnel peut être prise et influencée par un tiers qui a toute autorité (inconsciente) sur nous (peut-être les parents, la culture...)
La confirmation :
Financier : Nous cherchons naturellement des informations qui confirment nos croyances et convictions, et ignorons celles qui les contredisent, ce qui peut nous conduire à prendre des décisions biaisées.
Relationnel : La validation des autres (amis, entourage proche) est importante pour nous et nous laissons nos décisions entre leurs mains. Gros risque de confusion et cache souvent l'envie de faire plaisir plus que de vouloir réellement cela.
L’aversion à la perte :
Financier : Nous sommes généralement plus affectés par les pertes que par les gains. Cette peur de perdre peut nous amener à prendre des décisions financières irrationnelles pour éviter ces pertes.
Relationnel : Nous avons du mal à nous engager, à nous rendre vulnérable. Aussi, nous pouvons nous choisir un relationnel que nous allons pouvoir contrôler plus facilement (c'est une croyance inconsciente)
Le biais de statu quo :
Financier : Nous avons tendance à préférer la situation actuelle et à éviter les changements, même si ceux-ci pourraient être bénéfiques à long terme.
Relationnel : Nous avons du mal avec le changement et avons tendance à nous complaire dans une situation qui à l'aire plus confort pour nous même. Nous pouvons souvent nous sacrifier pour ne pas avoir à changer.
Il n'y a aucun jugement à porter mais plutôt une observation à poser afin de mettre en place une nouvelle stratégie de vie financière et/ou relationnelle suivant si nous sommes satisfaits de la situation ou non.
Nous sommes des êtres d'évolutions et force est de constater qu'en faisant bouger nos biais psychologiques, émotionnels et cognitifs sur nous-mêmes, nous pouvons nous proposer une toute autre perspective. Et cela peut faire toute la différence, aussi ne vous mettez jamais dans la case " C'est comme ça" car c'est vous faire croire que vos décisions entrainent inévitablement une fatalité.
Si vous voulez faire bouger les choses, vous le pouvez, c'est un fait ! Bien sur cela va vous demander de changer certains repères, et étapes par étapes aller vers ce que vous souhaitez.
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