La démotivation salariale, quels sont les signaux d'alerte
- Valérie Ducourneau
- 11 juin 2024
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 avr.
La démotivation au travail se définit comme la perte de sens dans son quotidien professionnel, le salarié se sent alors inutile et n’a plus l’envie, ni le courage, de réaliser ses missions.
Il est primordial que chaque acteur du monde du travail se mobilise contre la démotivation au travail, car, sur le long terme cela peut avoir des conséquences dramatiques pour l'entreprise.
Même si "la démotivation salariale" est quelque chose qui peut faire peur aussi bien du coté des employeurs, que des salariés, elle est bien souvent un cercle vicieux qui ne s’arrangera pas de lui-même et qui pire ne fera que s’aggraver.
Quelles sont les conséquences de la démotivation salariale ?
La dégradation du climat social et de l’ambiance de travail
Un salarié démotivé éprouve un profond mal-être au travail qui peut se traduire par une certaine agressivité vis-à-vis de sa hiérarchie, de ses collègues et de l’entreprise en général, mais aussi par une grande négativité.
Cet état d’esprit aura des répercussions sur son travail et son attitude au quotidien, qui peuvent se matérialiser par des retards répétés, des objectifs non remplis, des altercations avec ses collègues etc. mais il aura également des impacts directs vis-à-vis de l’équipe de travail de ce salarié.
Source de stress
La démotivation d’un salarié aura, certes, des conséquences sur son travail et sur sa productivité, mais elle aura également un effet négatif sur sa santé, ainsi que celles des autres de manière indirecte.
La démotivation au travail est source de stress, d’angoisse et de lassitude qui finiront par se traduire par des absences répétées justifiées ou non. Le plus souvent, il s’agira de courts arrêt-maladie liés à des troubles de l’anxiété ou des troubles musculosquelettiques (comme le mal de dos) et dont l’origine reste cette démotivation au travail. Cette démotivation du salarié peut même le conduire jusqu’au burn-out.
Atteinte à l'image de marque de l'entreprise
Un collaborateur démotivé et mécontent à la fois de son emploi et de son entreprise aura tendance à s’en plaindre aussi bien en interne, auprès de ses collègues, qu’à l’externe, auprès de sa famille, de ses amis, mais aussi et surtout sur les réseaux, dégradant alors l’image de marque employeur.
Bref, vous aurez compris que plutôt de chercher à faire l'autruche, mieux vaut prendre la situation à temps afin d'éviter l'escalade qui n'est au finale ni avantageuse pour l'employeur, ni pour le salarié.
Qui peut alerter ?
Je vais vous répondre les managers, les chefs de services, les représentants du personnel, mais absolument tout le monde dans l'entreprise est concerné par le désengagement.
Les personnes les mieux placées sont celles qui travaillent en direct avec la personne concernée par la démotivation. Elles doivent elles-mêmes s'en préoccuper et en parler à leur manager, quand il est clair qu'il y a des difficultés à mener à bien les missions quotidiennes. Voici quelques exemples :
De rendre son travail hors délais, alors que cela n’est pas dans ses habitudes.
De ne pas réaliser un travail dans son entièreté.
De produire un travail de moindre qualité et/ou de commettre des négligences professionnelles.
Cela peut également s'exprimer par :
Une apparence un peu plus négligée qu’à l’habitude
Le fait d’oublier des rendez-vous professionnels ou d’y arriver en retard.
La non-participation du salarié lors de réunions professionnelles ou lors de Team building.
Le refus de réaliser de nouvelles missions.
Le comportement
Parfois la démotivation va prendre une autre forme , il se peut que la démotivation du collaborateur ne transparaisse pas dans la qualité et le volume de son travail. Il faut alors être en mesure de repérer les signes comportementaux qui traduisent de cette démotivation.
Les signes comportementaux correspondent :
Un isolement du collaborateur vis-à-vis de ses collègues.
Une instabilité émotionnelle ( sautes d'humeur), de l’irritabilité voire même de l’agressivité envers sa hiérarchie, mais aussi envers ses collègues.
Des retards répétés et/ou des absences injustifiées.
La multiplication de petits arrêts maladie.
Comment agir contre la démotivation salariale ?
En fonction des entreprises, mais aussi des collaborateurs, les sources de la démotivation peuvent être extrêmement diverses et variées : Manque de reconnaissance, faible communication, peu de perspective d'évolution professionnelle...
C’est pourquoi avant toute chose, il sera essentiel d’identifier clairement les causes de la démotivation au travail au sein de votre organisation. Ce n’est qu’une fois cet état des lieux réalisé, que vous serez en mesure d’agir sur la démotivation au travail de vos collaborateurs.
Vous pourriez faire un petit questionnaire en prévention, qui vous permettrait d'être proactif. Ce questionnaire pourrait recenser des points clés comme l'ambiance au travail, le niveau de bien-être au travail, les points forts et les points à améliorer sur le poste, ainsi qu'une question plus ouverte sur les suggestions afin de se sentir épanoui(e) au travail.
Pour moi ce questionnaire est efficace et peut intervenir en amont. S'il y a déjà de la démotivation, déjà cesser de culpabiliser et pourquoi pas proposer un service de thérapie d'entreprise ponctuelle pour absorber la démotivation en permettant la reconnaissance et aussi l'expression du pourquoi du désengagement. Il sera alors possible de rebooster et repositionner le collaborateur sur son poste.
Avec coaching-rh vous avez accès à cette prestation en entreprise, elle permet de gérer le stress, d'apporter une réponse tant à l'employeur qu'au collaborateur, agissant ainsi sur une reprise de dialogue et d'engagement plus conscient. Cette une reconnaissance pour le collaborateur, une possible reprise de communication et de bien-être également, elle évite également les conflits qui sont un véritable poison pour l'entreprise,
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